mes pensées vont vers ma grand-mère...

 
Salut tout le monde.
si je viens parler ce soir c'est parce que depuis une journée de la semaine dernière, mon moral est plutôt moyen...
Il y a 16 ans j'ai perdu ma grand-mère paternelle et après son décès, j'ai vu ma famille paternelle exploser.
ça a été pour moi un véritable traumatisme car je n'ai jamais pu me remettre de ce deuil.
en effet peu de temps après son départ, ma tante (sa fille donc) a décidé de boycotter la famille et m'a ainsi privé pendant 7 longues années de mon cousin (dont j'étais très proche), je l'ai revu en 2007, passant d'un coups du souvenir d'un gamin de 8 ans au présent d'un ado de 15 ans, mais je ne savais plus ni comment lui parler, ni quoi faire. quant aux autres proches, ils ne se sont plus jamais comporter avec nous comme avant... après le décès de mes arrières grands-parents (les parents de ma grand-mère) en 2009 et 2010, la soeur de ma grand-mère s'est mise à se comporter de manière totalement abjecte avec mon père et mon oncle, montant au passage limite ses filles contre nous (elles que je considérais comme des grandes soeurs dans mon enfance, aujourd'hui j'ai l'impression de ne pas représenter grand chose à leurs yeux...).
puis finalement il y a quelques temps, quand mon grand-père est tombé malade,  la soeur de mon père s'est enfin décidé à refaire surface, me chamboulant complètement au passage (je suis partagée entre la rancœur de m'avoir fait traversé toutes ces épreuves au moment où j'avais besoin que ma famille soit le plus soudé et une certaine joie de la revoir avec l'espoir que les choses s'amélioreront...)...sauf que voilà le hic: quand elle revoit mon père, ils se mettent à parler de ma grand-mère et à chaque fois que j'entends parler de ma grand-mère, c'est simple: la gorge se serre, les larmes montent, le besoin de la voir se manifeste et je déprime 48h au minimum, ce qui n'est pas pratique au boulot quand on est perdu dans des pensées qui ne regardent que nous et pas l'employeur (j'ai trouvé un petit boulot de femme de chambres dans un hotel)  et bien que les larmes aient séché, le manque d'elle est resté lui.

j'ai beau avoir retrouvé l'espoir et l'envie de vivre à 14 ans grace à un certain chanteur; quand il est parti lui aussi, ça a été à nouveau très pénible. maintenant je pense sans cesse à eux deux et je ressens un grand vide au fond de moi, j'aimerais tellement qu'ils soient là... ='(

Malheureusement on ne peut revenir en arrière ,je ne sais réellement ce qui c'es passé entre ton père et  sa  famille tu a surement raté  un épisode ...
Il faut vivre avec ceux qui t'entoure au maximum ...
Ceux qui s'éloigne ben c'es qu'il ne te mérite pas ....
Et dans tout les cas ceux qui revienne pardonne car je ne pense pas qu'il l'on fait  ou pas express...
Courage ma grande ....

spodan a raison il a du se passer quelque chose que tu ne sais pas dans la famille de ton père. tu dois penser a toi, et reste dans le souvenir de ta chère grand-mère, pense a son amour, dis toi que la vie passe et que ceux que tu vois et bien essais de parler de choses et d'autres car ce n'est pas facile de reprendre la vie ou elle s'était arrêtée.

j'ai perdu ma grand-mère en 1983, et bien pour moi une partie est avec elle. je l'ai toujours dans mon cœur et mon âme, j'ai souvent les larmes aux yeux quand je pense a tout ce que j'ai vécu avec elle, elle m'a élevé avec mon grand-père, et toutes mes vacances je les passais avec elle jusqu'à mes 20 ans.

tu dois penser a elle et te rappeler les bons moments passés avec elle.

bisous

ben oui chati  comme  beaucoup de gens  on a vie avec nos grand parent de moment formidable ....
Celle que je me souvient le plus  et partie en 1976 ....
Mais voila c'es la vie merci ....

Courage Marion,
il ne faut pas reser sur des mauvais souvenirs qui font souffrir.
Vis le moment présent , ta grand-mère ne souhaite qu'une chose : que tu sois heureuse.
Le passé ne doit pas prendre le pas sur le présent.
Bisous.

coucou tout le monde! pardon de pas vous avoir répondu plus tôt mais mon job m'épuise pas mal et en plus, j'ai des examens scolaires qui arrivent bientôt (je prends des cours par correspondance et je suis dans la deuxième année de la formation donc là... ) mais merci à vous tous pour vos réponses.

Chati et Spodan => malheureusement si , je sais ce qu'il s'est passé sauf que je voulais pas trop en parler mais disons que l'héritage fait parfois connaitre à une famille des facettes de la personnalité de leurs membres, dont elle ne soupçonnait pas l'existence: en l’occurrence de mon côté, cela nous a fait connaitre la cupidité, l'avidité et l'égoïsme de certains... et c'est allé très loin: on nous a carrément dénigré, considéré comme rien du tout dans la famille si ce n'est des personnes gênantes (ma grand-mère, pure française, a enfanté mon père et ses frère et soeur avec un pied noir espagnol à 16 ans, c'était limite la honte de la famille... ils ont quand même gardé des liens mais après son départ, tout a changé)

Chati => me souvenir d'elle et des bons moments, c'est ce que je fais depuis des années mais malheureusement le souvenir qui revient toujours c'est le plus récent: la dernière fois que je l'ai vu en vie à l'hôpital et que j'ai pressentis son départ au point de me mettre à pleurer.

Clelie => tu sais, l'avenir et le moment présent j'ai du mal à me concentrer dessus, les moments présents ne sont pas très intéressants de mon côté: on ne voit que très peu de monde et les discussions bateau comme le travail et tout ça ne m'intéresse pas du tout, au contraire ça me file plutôt l'impression de passer pour une débile si je ne travaille pas ... quant à l'avenir, je n'y crois quasiment pas: quand j'étais ado, j'étais persuadée que je décéderais avant la trentaine et que personne ne viendrait se recueillir sur ma tombe. aujourd'hui, j'ai 26 ans et même si je rêve d'avoir des enfants avant de partir, je reste convaincue que je n'atteindrais pas la cinquantaine... je ne sais pas pourquoi je suis convaincue de ça, peut-être parce que je sais qu'au fur et à mesure que je vais vieillir, je vais de plus en plus perdre le peu de personnes qui m'entourent et je n'ai absolument aucune envie de devenir le seul membre de ma famille: le grand-oncle de ma mère, décédé il y a quelque temps, était dans ce cas là! il n'avait plus personne en-dehors de ses neveux et de ses filles et bien qu'il nous adorait, il était toujours triste et nostalgique, on aurait dit qu'il était pressé de partir... à un Noël, il avait ramené une photo de famille de lui avec ses parents et ses frère et sœurs, il me montrait qui était qui, puis soudain son regard s'était perdu et embrumé et il a dit d'une voix très lasse "ils sont tous morts..." ensuite il était complètement démoralisé...
je n'ai pas envie de devenir comme ça, je préférerais encore être la morte qui les voit arriver plutôt que la vivante qui les voit partir...
quant à ma grand-mère je sais qu'elle veille sur moi, je l'ai clairement senti près de moi à son enterrement et le soir avant de dormir, je sentais encore une présence et une sorte de culpabilité, j'ai pensé très fort "c'est bon t'inquiète pas pour moi, vas-y" et au bout d'un moment je n'ai plus rien senti et je me suis endormie, sauf que depuis avec tout ce qui s'est passé, avancer devient de plus en plus dur car la douleur se manifeste et je ressens juste le besoin de lui parler ou d'être auprès d'elle sauf que je ne peux pas... une fois, le seul rêve que j'avais fait d'elle, j'ai rêvé qu'elle me disait "accepte la vie telle qu'elle est" j'avais 14 ans, je déprimais vraiment à cause des problèmes familiaux et du harcèlement scolaire, et la seule réaction que j'ai dans ce rêve c'était de la colère, j'étais contente de la voir mais sa phrase m'avait énervé: je lui avais répondu très furieusement "comment je peux accepter ça?!? désolée je ne peux pas", l'été même j'ai fait une tentative de suicide qui a bien évidemment échoué et ensuite je suis devenue fan de Gregory qui m'a complètement changé tant qu'il était là, Gregory m'avait aidé malgré lui à passer au-dessus de tout ça avant de partir à son tour et bizarrement alors que je n'avais jamais pu le rencontrer, j'ai pressenti sa mort à lui aussi: j'ai fait un rêve prémonitoire la veille au soir et le jour même j'étais pas bien. à l'heure exacte, j'ai carrément eu des maux de ventre et des vertiges... étrangement son deuil fut difficile mais il y avait pas mal de coïncidences qui m'aidait à tenir le coup: des rêves où il me réconfortait et m'encourageait et dont je me réveillais apaisée, sa fleur préférée qui poussait parmis les miennes (une rose blanche sur un rosier rose), et donc même si c'est dur de ne pas l'avoir vu vieillir, je sais qu'il est là lui aussi mais j'ai toujours ce regret de n'avoir jamais pu lui dire en face de son vivant tout ce pourquoi je lui suis reconnaissante et quand le moral est vraiment au plus bas, je  me demande comment lui réagirais, qu'est-ce qu'il ferait et parfois je suis tellement pas sûre de mon idée que c'est difficile d'agir à sa façon... en fait c'est horrible de se dire ça mais j'ai pressenti la mort des 2 personnes que j'aimais le plus au monde et c'est les 2 deuils les plus compliqués à faire! j'ai parfois l'impression d'avoir été un oiseau de mauvais augure dans cette histoire...

Dania => merci pour tes mots mais le plus difficile c'est pas les souvenirs, c'est le besoin de la voir...

ça m'énerve parce que je devrais être heureuse: j'ai un copain que j'adore, j'ai de quoi me déplacer toute seule (enfin... quand je saurais mieux la manœuvrer!^^'), j'ai un petit boulot dans l'immédiat même s'il n'est pas stable, je me prépare à passer un diplôme difficile que j'espère obtenir soit cette année soit l'année suivante, ou par une autre méthode (pourquoi pas retourner au lycée), je manque pas d'idées de projets professionnels, et peut-être qu'un jour je finirais par emménager avec mon copain et pourquoi pas avoir des enfants avec lui (même si avant, j'aurais des précautions à prendre par rapport à mon épilepsie), j'ai une mère que j'adore, quelques cousines sur qui je peux quand même compter parfois, une beau-frère drôle et sympa, une belle-mère qui m'adore et que j'adore aussi (même si parfois elle me gonfle un peu!^^), j'adore mes 2 belles-soeurs (la copine de mon frère et celle de mon beau-frère), j'ai un frère très présent ... mais j'y arrive pas parce qu'il manque 2 personnes, surtout ma grand-mère, et qu'elles manqueront toujours... comme vous dites c'est la vie, et même si j'adore la nature, j'ai vraiment du mal à apprécier ma vie pour ça...

Merci Marion .....

pourquoi merci?

désolée si je vous ai plus ou moins saoulé avec mon dernier message... c'est juste qu'en 16 ans, j'ai jamais réussi à passer le cap... les larmes, le manque, la douleur et la lassitude ne sont jamais bien loin... pourtant des proches j'en ai perdu pas mal en 26 ans: une bonne quinzaine! dont la moitié à cause de maladie... mais je sais pas, il y a qu'avec ma grand-mère que ça me fait ça, peut-être parce que j'étais vraiment très fusionnelle avec elle, on communiquait tout  le temps quand elle était encore en vie: quand je la voyais pas, je lui téléphonais ou lui écrivait des lettres...  et j'attendais même pas d'être en vacances pour le faire, je lui écrivais dès que j'en ressentais l'envie! c'était la seule personne de ma famille avec qui je faisais ça! c'est pas que j'aime pas les autres, bien au contraire, ma plus proche cousine aussi je lui téléphone quelques fois , mais c'est pas pareil... bien sûr je sais que si je venais à perdre ma mère, mon frère, mon copain et cette cousine, je m'en remettrais peut-être pas non plus car c'est vraiment les 4 personnes dans ma vie avec qui j'ai un lien très fort...

pourtant en 2013, j'ai perdu ma grand-mère maternelle de substitution (la deuxième femme de mon grand-père): elle est morte de la même maladie et à la même période que ma grand-mère paternelle et je l'adorais mais je sais pas, son deuil a été différent: j'ai mis 2 ans à m'en remettre alors que celui de ma vrai grand-mère, j'ai toujours autant de mal.... faut dire que l'année où je l'ai perdu a été un peu trop riche en changements: un déménagement, l'enterrement d'une arrière grand-mère qui était vraiment très proche de nous elle aussi, celui de ma grand-mère et puis ces problèmes familiaux... j'ai beau avoir vieilli, mes émotions sont restées les mêmes... en fait ce qui me manque le plus c'est de ne plus pouvoir lui parler... bref désolée de vous avoir ennuyé avec ça...

bisous

Mais tu ne nous a pas ennuyé tu sais , c'es normal que tout  ça doivent sortir , pouvoir ou savoir en parler  te fait du bien , mais je te dirais une chose  faut  savoir pardonné dans la vie  car sinon tu n'avancera plus et pense plus au futur qu'au passé , pense a faire ta vie  pour que ces gens soient content  de ce que tu va accomplir dans ta vie ....

tu sais j'ai perdu ma grand-mère en 1983, elle m'a élevé avec mon grand-père depuis bébé jusqu'à l'âge de 6 ans, puis tous les ans 3 mois avec elle jusqu'à ms 20 ans ou je me suis mariée et suis devenue maman, je lui écrivais sans arrêt, j'allais la voir le plus que je pouvais. elle était l'amour de ma vie, nous étions fusionnelle, je rêve d'elle et a chaque fois ce n'est que de l'amour, je l'ai toujours devant mes yeux.
le jour ou elle morte, j'ai dis une partie de moi est partie avec elle. elle me manque beaucoup.
J'ai perdu pourtant mon papa en 1975, cela a été dur mais j'ai fait rapidement mon deuil, je pense a lui mais ce n'est pas pareil.
ma maman qui a 92 ans, est chez moi, je pense souvent au moment ou elle va nous quitter, quand j'y pense je pleure, je ne sais pas ce que je deviendrai le jour ou elle partira, nous sommes tellement proches et fusionnelles.
j'ai mon frère, mes 3 enfants, mon mari qui est pas tout jeune non plus il a 76 ans, il a fait un infarctus et derrière a eu 4 pontages et une autre opération pour enlever du sang dans l'oreillette du cœur. j'ai peur aussi pour lui.
j'ai constamment peur de les perdre.
c'est dur de vivre ainsi, toujours dans la peur, je le vis mal.

Chati, je suis dans le même cas que toi: moi aussi j'ai peur de les perdre.
j'ai peur au point de m'inquiéter pour tout en ce qui les concerne: dès qu'ils prennent la route, je stresse à l'idée d'apprendre qu'ils aient eu un accident. je tiens pas en place tant que je les vois pas revenir. autant dire que s'ils oublient de m'appeler pour me dire "bien arrivés" c'est carrément la crise d'angoisse.
quand mon copain ou ma cousine traîne en ville, je stresse à l'idée qu'ils se fassent agresser ou enlever.
quand mon copain est seul avec le copain de ma belle-mère, je stresse autant parce que j'ai peur que ce dernier se montre à nouveau violent avec lui.... 

En ce qui concerne ma grand-mère, en dehors du rêve où elle me dit d'accepter la vie telle qu'elle est, je n'ai pas beaucoup rêver d'elle, peut être parce que j'y appréhende quelque part ou peut être dû à comment s'est passer mon deuil... je sais qu'elle est là de façon différente mais elle me manque tellement que je voudrais de la même intensité qu'elle soit encore avec nous et c'est peut-être pour ça que je ne la vois pas en rêve, peut être qu'elle craint qu'à force je finis par "y prendre un peu trop goût" et que je la rejoigne comme le conte de la petite marchande d'allumettes...

Greg c'est différent, j'étais soutenue et il y avais bizarrement pas mal de "signes" et ensuite ces rêves  où il me réconfortait... c'est surement très bête ce que je raconte parce qu'il n'était pas de ma famille, j'ai jamais pu vraiment le rencontrer et lui dire en face ce que j'avais sur le coeur... mais bon quand je vois qu'à chaque rassemblement de fan à la date où il voulait nous faire un petit concert avant de partir (le deuxième week-end de juin), il y a souvent des nuages en forme de coeur ou un lâché de ballons qui prend la forme d'un coeur, je me dis que soit on est des milliers à halluciner ou à se faire des idées, soit il est vraiment là et c'est réconfortant ou alors j'ai peut-être un peu trop regardé "le roi lion"!^^'
au passage, c'est marrant mais dans les disney, mes préférés ont toujours été "le roi lion", "pocahontas" et "frère des ours" et c'est marrant mais dans ces 3 films, le héro est toujours confronté au deuil d'un proche: pocahontas parle beaucoup de sa défunte mère, et les deux autres voient directement leurs proches mourir sous leur yeux et quelques scènes plus tard leurs esprits se manifester.... je me souviens que déjà enfant, j'espérais que ces manifestations existent... je vous rassure j'ai vite compris que malheureusement ,contrairement à Mufasa, nos proches n'allaient pas prendre forme dans un nuage en nous parlant très distinctement depuis les étoiles...
"Frère des ours" je l'ai connu plus tard mais je le trouvais apaisant...
mais bon encore une fois, le manque de communication avec ma grand-mère transparaît même dans mes choix de films... je vais essayer d'être présente au chat du 16 mai que Clelie veut faire avec les défunts, j'espère que ma grand-mère sera avec nous car peut-être qu'il me faut juste ça pour avancer... on verra bien. 

bisous

je te comprends très bien marion, j'ai perdu mon papa il avait 52 ans, j'en avais 26, il est parti en un mois et demi.

il y a 4 ans et demi j'ai perdu 3 personnes en 1 mois dont 2 en une semaine, un beau frère que j'adorais il est mort dans des conditions que je ne peux pas dire, on a pas pu le voir dans son cercueil, il était dans un sac pour dire l'état. par contre j'ai perdu ma belle sœur que je considérais comme ma sœur, elle s'est couchée et ne s'est pas réveillée, elle avait 53 ans, le choc de mon frère quand il a voulu la réveiller. Je n'arrive pas a me dire encore a ce jour que je ne la verrai plus.

je prends de l'âge, donc les autres aussi. je n'ai pas peur pour moi mais les autres. J'ai failli perdre mon fils ainé il y a 6 ans il avait 41 ans d'un infarctus, il était dans la SAMU en état critique. Là j'ai compris ce que cela peut faire si on perd un enfant, et encore il a été sauvé, mais je me suis éffondrée quand ma belle fille m'a dit, on ne s'est pas s'il arrivera a l'hôpital vivant, là tu te dis ce n'est pas possible, tu hurles.

bon j'ai été bien bavarde.

bisous ma belle et surtout tu es jeune encore tu as la vie devant toi, ta famille est encore jeune aussi, donc ta grand-mère est là près de toi, quand je rêve d'elle, c'est de l'amour. demande lui de venir te voir dans un rêve, que tu as besoin d'elle.

marion oui tout cela est dure
moi aussi je suis passée par là, je vis toujours avec ma maman, j'ai perdu mon papa il y a 4 ans et 8 mois je n'ai pas fait le deuil je ne peux pas , je ne peux pas regarder des photos et pourtant j 'en ai dans ma chambre ou tous les matins et soirs je lui fit un bisous ainsi qu'a ma mémé  je comprends l'héritage fait beaucoup changé la famille je l'ai constaté et je vais te dire que j'appréhende très  fort le jour ou maman va rejoindre mon papa mon frère et moi nous risquons d'être à la rue  nous sommes toujours rester avec eux , c'est moi qui m'occupe de l'entretien de la propriété et qui nous occupons de maman , mon frère est reconnu handicapé par la cotorep   j'ai été renié par des membres de la famille par jalousie qui disaient que mon père n'aimait que moi alors que jamais mes parents ont fait une différence entre nous et nous sommes neuf enfants j'ai eu des histoires même à 'hôpital ou je restais de 16 H a 14h le lendemain et tout cela par jalousie il n'y a pas longtemps que l'on se reparle j ai pardonné tout ce qui a été dit ou fait sur mon dos par contre la trahison envers mon père non je ne pardonne pas  j'ai peut être tort mais je ne peux pas
courage fait comme moi parle le leur même si cela coince dans la gorge j e le fais pour mon papa qui ne voudrait pas que l'on se fâche  voilà

La vie n'es pas facile cœur , tu es un ange et tu a raison de pensé ainsi courage et merci de ce partage ....

Spodan
 oui je fais cela pour mon papa, on dit que le hasard n'existe pas tu dis je te cite :que je suis un ange mon papa m'appelais toujours mon ange 

SOIS HEUREUX MON DOUX PAPA sans toi la vie est dure dans tous les sens du terme

merci à vous 3 pour vos réponses et pardon de vous répondre que maintenant (mon boulot m'épuise pas mal, je m'endors à moitié sur l'ordi quand je rentre!-_-')
coeur d'amour et chatiranes vos deuils sont encore récents et c'est normal, moi ça fait 16 ans qu'elle est partie et que je n'arrive pas à avancer, j'arrive à me changer les idées de temps en temps mais j'ai toujours cette douleur, j'ai grandit avec et ça m'a fait développer pas mal d'angoisses... j'étais vraiment pétillante avant qu'elle parte et depuis qu'elle est partie et que tout a empiré, je suis devenue vraiment sombre et franchement ça transparaît  sur les photo où j'ai 11 ans! peu importe le moment où les photos ont été prise, j'ai le regard éteint, la tête ailleurs! ma famille était mon bouclier quand j'étais petite et depuis que je l'ai vue se désunir après son décès, je suis comme névrosée quelque part et je me sens vulnérable! j'appréhende pas l'avenir, il me terrifie! je pensais qu'avoir un copain me rendrait plus heureuse mais c'est pas le cas! je l'aime, je veux pas le perdre et j'aime être avec lui! seulement je suis toujours inquiète, toujours entrain d'envisager le pire, et ma grand-mère me manque toujours autant! ma principale motivation à vivre est que je n'ai pas envie de me faire engueuler le jour où je laisserais tomber... alors je vis mais en pensant sans cesse au jour où je la reverrais, je sais que c'est pas bien mais je peux pas m'en empêcher! désolée si je passe pour une cinglée mais franchement c'est dur! je sais que c'est dans l'ordre des choses mais à ce moment là, la seule chose que j'ai vu est qu'on me retirait une personne qui comptait vraiment pour moi et au lieu d'en vouloir à la maladie c'est à la vie que j'en ai voulu...

oui je te comprends moi non plus je ne me fais pas au décès de papa, il m'arrive souvent de pleurer quand je pense à lui  et parfois je me dispute car je me dis; * tu ne dois pas pleurer, papa sera triste et sera malheureux*alors je me raisonne c'est dur mais il le faut pour son bonheur je n'ai pas le droit d'être égoïste

mon papa est parti avec une maladie très grave il a beaucoup souffert et là ou il est il n'a plus de souffrance physique et morale et il est dans la joie d'être dans la lumière divine et il veille sur nous

bon courage

joli parole de sage ,merci cœur ....

merci à toi Spodan
 
il est vrai que l'on doit être forte  pour certain événement  même si cela n'est  pas évident

Salut marion! Oui pas facile à vivre pour toi, mais dis -toi que même la famille parfois peut agir comme ça!
As-tu essayé de leur en parler, d'aller vers eux?
Pour ma part j'ai perdu mon père a 19 ans, ma fille a 49, ma mère dernièrement!
Pour ma fille c'est vrai que la famille nous a laissé tomber (soit disant qu'ils ne savaient pas comment en parler) c'est trop facile, pour ma mère au contraire ça m'a rapproché de mes frères et sœurs. Je ne sais pas chaque décès est différent et chaque personne ne réagit pas pareil! Laisse du temps et ils se rendront bien compte qu'ils ont mal agit!

bonjour à tous.
 je remonte ce topic parce que nous sommes le 13 décembre 2016. et aujourd'hui ça fait 16 ans que ma grand-mère Paternelle est partie et 3 ans que ma grand-mère de substitution (la seconde femme de mon  grand-père Maternel) est partie elle aussi à cause de la même maladie... 

même date, même cause, presque le même statut par rapport à moi, à part que pour la dernière j'étais plus vieille et j'étais en couple depuis même pas 2 ans avec mon copain... mon seul regret avec elle c'est de ne pas l'avoir assez vu les derniers temps et malheureusement pour elle aussi il y a eu pas mal de changements après son décès qui m'ont peiné pour elle: mes parents et moi sommes les seuls à nous rendre sur sa tombe depuis son décès, ses enfants n'y vont jamais et n'ont rien voulu récupérer d'elle en-dehors de son argent et ils ont mit 2 ans à lui faire une tombe après qu'on ait insisté, leur première idée était de la laisser comme après l'enterrement, juste avec une croix en boit ce que je trouve un peu insultant pour elle qui a tout fait pour eux, qui les a élevé seule et qui les aimait profondément. surtout que pour eux c'était pas une question de budget... mon grand-père qui se trouve une concubine même pas 3 mois après le décès (qu'il ne veuille pas vivre seul je peux comprendre mais j'ai du mal à comprendre comment on peut se remettre si vite en couple) et qui peu de temps après nous annonce qu'il veut aussi vendre la maison qu'il a depuis plus de 40 ans et partir dans le sud avec sa nouvelle compagne (et nous on pue le gaz?!)... 

par rapport à ma famille paternelle, il y a eu moins de changement de mon autre côté, dans le sens où ça n'a pas un impact trop direct sur nos relations ou sur nos vies en dehors de l'envie soudaine de déménager pour mon grand-père.

Pour ma grand-mère Paternelle, vous connaissez déjà l'histoire et tout ce que je peux dire c'est que le temps n'efface pas ni n'atténue la douleur que j'éprouve depuis toutes ces années.

j'ai beau être en couple, être heureuse et bien dans les bras de mon copain, je ressens toujours ce manque, cette plaie dans la poitrine, j'ai toujours cette envie de pleurer quand je suis seule, je suis toujours autant peinée de voir ce que nos rapports avec la famille de mon père sont devenus depuis son départ et j'ai toujours cette angoisse de l'avenir, j'arrive pas à regarder devant. j'ose même pas parler de cette douleur et de cette peine à la tante de mon père et à ses filles, et encore moins à la soeur de mon père: les premières me verraient comme un cas soc' et la seconde, si je commence à lui parler de ça, je vais finir par lui crier dessus (je suis un peu rancunière en temps normal et énormément avec elle, je lui en veux de nous avoir boycotté et de m'avoir privé de mon plus proche cousin pendant tout ce temps au moment où j'avais le plus besoin de voir ma famille soudée, j'ai ressentie ça comme un abandon alors que je me sentais déjà abandonnée par ma grand-mère et se sentir abandonnée de toute part ne m'a pas franchement aider  à m'épanouir, d'autant qu'arrivée au collège j'ai été victime d'harcèlement scolaire...

entre cette cassure familiale et cet enfer collégial, j'ai été complètement détruite, j'avais une vision très sombre de la vie et de mon avenir... 
et je remercie en revanche souvent la vie d'avoir d'abord mit Greg sur mon chemin parce que sans lui je me serais vraiment effondrée et je serais pas là à vous dire tout ça, je crois même que je serais nul part... 
je suis loin d'être forte aujourd'hui mais je me relève quand je tombe et j'ose avoir un peu d'espoir. il me manque lui aussi aujourd'hui mais bizarrement je ne vis pas son deuil de la même façon que ceux de ma grand-mère et de ma grand-mère adoptive. je sais pas comment décrire ça sans avoir l'impression de passer pour une folle... peut-être à cause des nombreux rêves que j'ai fait de lui quand j'allais vraiment mal après son décès, de (j'ose le croire) certains signes et surtout parce que personne l'oublie et continue de parler de lui gentiment mais ça me fait pas l'effet d'une lame sur le coeur quand je l'entends chanter dans mon poste ou sur mon mp3, ni même quand je vois des images de lui à la tv ou sur un magasine... au contraire, ça m'appaise et par moment ça me rebooste.

alors que quand je vois une photo de ma grand-mère, j'ai la gorge serrée, quand j'entends parler d'elle, j'ai le moral à zéro pendant 48h minimum et je pleure... je sais même pas si je peux dire qu'il veille sur moi car je vois pas comment un chanteur que je connaissais pas pourrait plus veiller sur moi que ma propre grand-mère  mais disons qu'il représente pour moi la beauté de la vie à lui tout seul, il me donnait une raison de me battre et l'envie de vivre et de croire puis il était d'une telle gentillesse que c'est à la fois plus facile mais aussi presque tordu de croire que c'était un ange envoyé sur terre plutôt qu'un être humain normal malade qui réalisait son rêve... mais c'est vrai qu'entre les rêves où greg me réconforte et le seul rêve que j'ai fait de ma grand-mère où elle me disait d'accepter la vie telle qu'elle est, à un moment où j'étais quand même très remontée contre la vie au point que j'ai envoyé paître ma grand-mère et cette phrase dans ce rêve en disant que je pouvais pas accepter ça (je sais c'est bête mais j'étais gamine)... disons que plus de 8 rêves pour greg contre 1 pour ma grand-mère, je  sais pas trop si c'est vraiment lui qui veille d'un côté ou si c'est juste une manifestation de mon inconscient pour me rebooster...

quoiqu'il en soit tout ça pour dire que 16 ans après, le manque est toujours là, la douleur est la même et je doute que ça change un jour...

Mamie, Bernadette.
vous me manquez et je vous aimes.



Marion

bonjour ma petite marion,

tu sais on oublies pas et on oubliera jamais, le 12 c'était l'anniversaire de mon papa, il aurait eu 94 ans, cela fait 41 ans et demi qu'il est parti mais c'est comme si c'était hier, ma grand-mère que j'adorais pareil cela fait 33 ans, mais quand j'y pense je pleure, j'ai tellement vécu de belles choses avec elle, je l'adorais.

plus on vieillit et on sait que l'on va perdre encore des êtres aimés, j'y pense et cela me fait mal a moins que je parte avant.

bisous

non on ne peut pas oublier
et c'est normal,
tous ceux qui s'en sont allés
font partie de nous
et ils vivent à travers nous.
Je parle tous les jours à mon mari, à mes grands-parents
que j'adorais .
Leur parler comme s'ils étaient là, ça fait du bien,
même si on ne les voit pas.
Après je me sens mieux,
je sais qu'ils sont là et qu'ils me protègent.

C'es tout a fait normal je pense , nous pensons a ceux qui ont fait partie de notre et nous ont fait du bien .....